Quoi de neuf à la

SFD Paramédical ?







 
 
 
 
 

Lettre d’informations N° 71 

Mars 2024 

si vous n’arrivez pas à visualiser correctement cet email, cliquez ici.

 
 
 
 
 
 
   
 

Focus sur les actions passées

 
 
 
 
 


▶︎ Regards croisés COFPA


 
 


La deuxième  édition de la COFPA, COngrès Francophone de la Pratique Avancée, s’est tenue à la maison de la chimie à Paris. Plus de 600 participants y ont pris part.


Ce fut l’occasion de riches échanges entre pairs et avec nos collègues belges et québécois, qui ont témoigné de leurs pratiques mais aussi de leurs difficultés. 

 
 
 
 
 
 

Le parcours patient a été au centre des interventions et il émerge l’idée d’ « équipe traitante », signe de la synergie interprofessionnelle.

Les sciences infirmières n’étaient pas en reste avec une brillante présentation de Sylvie Rey, professeure au département des sciences infirmières de Québec. Elle évoque notamment la notion de « nursologie » comme discipline infirmière.

Les échanges ont été très riches et de grande qualité, ils ont permis de réfléchir aux enjeux et perspectives de la profession infirmière.

Sur le stand nous avons croisé des IPA investis dans la SFD paramédicale, mais pas que des IPA dont la thématique du diabète est transversale à leur pratique qui ont porté grand intérêt  à notre société savante et aux propositions de moments dédiés à la prise en charge des patients vivant avec un diabète.

Ce fut l’occasion pour nous de présenter le groupe de travail PAC et ses prochaines actions telles que le symposium IPA du jeudi 21 mars à Toulouse et le premier zoom interactif (cf ci après).

Le rendez-vous est pris pour la troisième édition de la COFPA en 2025.

 
   
 
 
 
 


▶︎ Regards croisés COLLOQUE FFD




Invitée par le président de la FFD nous avons pu découvrir la dynamique et la protection  sur utilisation des données en santé.


Ce fut l’occasion pour Emmanuelle Cosson de partager l’Expérience de la SFD avec la cohorte SFDT1.


Les équipes de la Fédération Française des Diabétiques, du Ealth Data Hub, de l’Espace Ethique Ile de France et de Paris Santé Campus nous ont accueillis dans les locaux de Parisanté Campus pour leur colloque intitulé DONNEES DE SANTE : DEPISTAGE ET PREVENTION, JUSQU’OU PEUT-ON ALLER ?


Jean François Thébaut, vice-président de la FFD a introduit ce colloque en présentant les raisons de ce thème : la bienveillance, l’utilisation secondaire des données de santé, l’évolution des technologies, du concept de sciences et des choix de société. Comment aider à faire de la prévention et accompagner le patient en respectant la déontologie ?


Pendant la matinée l’utilisation des données de santé à des fins de prévention, primaire, secondaire et tertiaire ont été discutés. Il a été souligné que les patients menaient le combat quand ils étaient déjà malades et que la prévention arrivait trop tard. La prévention est un sujet majeur, une priorité qui passe par l’information, l’éducation à toute la population. La démarche doit permettre de porter les messages vers la population en allant chercher les personnes à risques en tenant compte des critères sociaux, des indices de « défavorisation », de précarité.


En ce qui concerne le diabète, le Professeur Emmanuel Cosson, Endocrinologue à Hôpital Jean Verdier Bondy a insisté sur l’importance de suivre les personnes ayant un diabète de type 1 et d’explorer leurs risques. Il a évoqué le travail collaboratif mené par l’étude SFDT1, qui va inclure 15 000 personnes avec un suivi tous les 3 ans pendant 30 ans.


Arnaud Bubeck, responsable du diabète Lab de la FFD a expliqué l’intérêt d’un recueil de données permettant d’exploiter les données existantes et de créer de nouvelles données quantitatives par questionnaires, qualitatives par entretien. Les patients exprimeront alors leur ressenti, les verbatim seront ainsi recueillis.


Un carnet de santé numérique personnalisé en cours d’élaboration sera complémentaire des données de la CNAM.


Anne-Sophie Joly présidente du Collectif National des Associations d’Obèses (CNAO) vient d’écrire un livre « je n’ai pas choisi d’être gros•se » : le combat d’Anne-Sophie Joly pour faire changer le regard sur l’obésité. Les professionnels de santé ne sont pas formés. Il est indispensable que l’obésité soit reconnue comme une maladie.

 
   
 
 
 
 

Focus sur les actions à venir

 
 
 
 
 


▶︎ Congrès 2024 au MEETT à Toulouse


 
 

Plus que quelques heures pour se retrouver au congrès de la SFD.

A travers cette vidéo, vous pouvez voir Karine, vice-présidente du conseil scientifique de la SFD Paramédical qui vous explique tous les rdv à ne pas manquer pendant ces 3 jours de congrès :

 
 
  
 
 

Programme complet : https://www.congres-sfd.com/programme-3/

Inscription en ligne : https://www.congres-sfd.com/inscription/

 
   
 
 
 
 


▶︎ 1er ZOOM PAC : Webinaire interactif du groupe de travail PAC


 
 
  
 
 

Investi dans un protocole de coopération, installé dans la pratique avancée votre expérience sera notre richesse, rejoignez-nous !

 
   
 
 
 
 


▶︎ Journée d’Automne


 
 

Attention : changement de lieu !

 
 
  
   
 
 
 
 

Focus sur les prix et bourses

 
 
 
 
   
 

RDV Mercredi 20 et jeudi 21 mars à Toulouse pour connaitre les heureux lauréats des Bourses 2024.

Vous retrouverez également les lauréats 2023 qui nous feront par de l’avancée de leurs projets.

Un résumé de chaque prix sera présenté lors des prochaines Newsletters, restez connecté !

 
   
 
 
 
 

Focus sur des parutions récentes

 
 
 
 
   
 

Persistance d’hypoglycémies sévères et d’une altération de la sensibilité aux hypoglycémies malgré l’utilisation des nouvelles technologies chez des patients vivant avec un diabète de type 1

Par Blandine Tramunt, février 2024


« Malgré l'amélioration de la prise en charge du diabète de type 1 (DT1), obtenir un équilibre glycémique optimal (i.e. une HbA1c < 7%) reste difficile pour la majorité des patients puisque l'on estime aujourd'hui que seul un quart des patients vivant avec un DT1 atteint cet objectif. La survenue des hypoglycémies limite souvent l’obtention d’un bon équilibre. Par ailleurs, la répétition de ces hypoglycémies réduit la réponse contre-régulatrice, résultant en une altération de la sensibilité aux hypoglycémies (Impaired Awareness of Hypoglycemia [IAH]). Survenant chez environ 40% des patients vivant avec un DT1, l'IAH est associée à un risque d’hypoglycémie sévère (i.e. nécessitant l'intervention d'un tiers) 3 à 6 fois plus important [2]. La récurrence des épisodes hypoglycémiques sévères (Severe Hypoglycemic Events [SHE]) entraîne une diminution de la qualité de vie et une augmentation de la morbi-mortalité. Les outils technologiques de mesure continue du glucose (CGM) ou de délivrance automatisée de l'insuline (AID) ont démontré leur apport quant à l'amélioration du temps passé dans la cible, l'amélioration de l’HbA1c ou la réduction de la fréquence des hypoglycémies [4]. En revanche, l'impact de ces nouvelles technologies sur la survenue des SHE ou encore sur l’IAH reste peu documenté en condition de vie réelle.


Dans cette étude, les auteurs ont essayé de caractériser la prévalence des SHE et de l'IAH parmi des patients vivant avec un DT1 selon leur modalité de traitement. Les objectifs étaient : 1) estimer la proportion de patients atteignant les objectifs glycémiques (i.e. HbA1c < 7%), 2) évaluer la survenue des SHE ainsi que leur fréquence, 3) déterminer la prévalence de l’IAH.


Au total, 2044 patients ont répondu à l’enquête et renseigné leur utilisation ou non d’un CGM. […] Dans une population adulte de DT1 avec forte utilisation des nouvelles technologies, plus d’un tiers des patients n’atteint pas les objectifs glycémiques, 20% présentent toujours des épisodes de SHE et 30% décrivent une IAH. Si l’on note toutefois une moindre prévalence des SHE et de leur récurrence par l’utilisation d’un CGM et/ou d’une AID, la survenue de ces épisodes reste importante. De même, ces systèmes ne semblent pas améliorer l’IAH. Certaines limites sont néanmoins à prendre en compte : 1) la population ayant répondu à l’enquête rend difficile une généralisation des résultats à l’ensemble des patients avec DT1, 2) l’autoévaluation peut conduire à un biais de mémoire, 3) aucune donnée n’est disponible quant au motif de mise en place d’un système de type CGM et/ou AID ou quant à la situation préalable à la mise en place du dispositif (nombre de SHE avant, etc.).


En condition de vraie vie, cette étude observationnelle pointe la difficulté à atteindre les objectifs glycémiques (HbA1c < 7%) et la persistance des SHE et IAH et ce, malgré l’utilisation des nouvelles technologies dans la prise en charge du DT1. Cela souligne la nécessité de poursuivre les efforts dans le développement de nouveaux outils et/ou de nouvelles stratégies thérapeutiques dans ce domaine. »


Retrouvez l’article complet dans le coin de la biblio sur le site de la SFD (se connecter avec vos identifiants): https://www.sfdiabete.org/mediatheque/kiosque/le-coin-de-la-biblio

 
   
 
 
 
 

Ce mois-ci coup de cœur E Diab sur… 

 
 
 
 
   
  
 
 

Coco and podie


Je m'appelle Coralie, j'ai 28 ans. Ma présentation ne serait pas complète si je vous ne parlais pas de "podie" qui est ma pompe à insuline. Par extension c'est le nom que j'ai donné à mon diabète. 

Je dis souvent que les héro*ines Disney ont tous et toutes un petit pote sur leurs épaules qui les aide dans leurs aventures, moi c'est Podie. A vrai dire sans ma pompe je n'irais pas très loin.. 


Finalement, tout a commencé il y a 8 ans quand j'ai ouvert cette page instagram qui a été plus que salvatrice après des années dénis. J'étais, à 22 ans en dépression à cause du diabète car je réalisais ce que voulait dire être diabétique et tout ce que ça impliquait dans ma vie. Alors j'ai créé l'inspiration que j'aurais aimé trouver : une femme "normale" qui vit sa vie malgré le diabète. 

Je prenais grand soin à prendre de jolies photos parce que je voulais inspirer oui mais surtout intriguer. On ne s'attend pas à voir une jeune femme "malade" alors on clique et on est sensibilisé au mot "diabète". 

Mes deux objectifs quand j'ai commencé instagram étaient, et sont toujours, 1) sensibiliser le grand public à ce qu'est vraiment le mot diabète car il est bourré de préjugés. et 2) inspirer et accompagner les personnes diabétiques de type 1 ainsi que leurs entourages. J'aime l'idée d'être un petit coup de boost à portée de téléphone.


Dernièrement, j'ai sorti le deuxième kit anti diabetise, une série d'illustrations téléchargeable librement pour tenter de proposer un outil concret de sensibilisation aux diabétiques qui n'en peuvent plus de phrases ignorantes à tout bout de champs sur notre maladie mais qui n'ont pas forcément l'envie de passer par la case "pédagogie". Par la même occasion, j'ai interviewé 13 diabétiques de type 1 sur le sujet « diabète et préjugés ». Tout est dispo sur Youtube. 


Dans le second objectif, je suis à présent sur youtube et sur les plateformes de podcasts avec l'émission "TALKIE PODIE" ou j'interview chaque mois une personne avec un diabète de type 1. Les conseils des autres patients sont précieux, ils rassurent et permettent de sentir moins seul*es dans certains ressentis et expériences.


N'hésitez donc pas à suivre les aventures de coco and podie sur Instagram, Facebook, Youtube, tik tok ou encore en Podcasts.

 
 
  
   
 
 
 
 
 

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À retenir


Congrès SFD 2024


du 19 au 22 mars 2024


au MEETT

de Toulouse

 
 
 


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Secrétariat de la SFD Paramédical : secretariat.paramedical@sfdiabete.org

Édition : Justine GREGOIRE et Emmanuelle BERDAH

avec le Bureau de la SFD Paramédical et sa Présidente Agnès DESSERPRIX LAMOURET

 
   
 
 
 
 
 

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